Hypnose éricksonienne, le témoignage de Julie.
Voici le témoignage de Julie, de Rennes, qui est venue à l’hypnose éricksonienne suite à des problèmes de sommeil.
Julie, qu’est-ce qui vous a amenée à consulter en hypnose ?
Et bien j’étais fatiguée tout le temps, je me trainais au jour le jour. Je ruminais mes frustrations nuit et jour. J’avais consulté mon généraliste, des spécialistes, fait de l’acupuncture, de la natation, pris des médicaments pour le sommeil mais rien n’y faisait. J’ai également entrepris une thérapie qui m’a aidée à comprendre d’où venaient mes problèmes mais bon cela ne m’a pas aidée à m’endormir.
Comment se sont déroulées les séances d’hypnose ?
Dans un premier temps ma thérapeute m’a demandée de représenter mon problème sous une forme métaphorique. J’ai bien aimé le côté créatif de la chose, au moins je créais un « truc » à partir de mes soucis. Ensuite on a surtout travaillé sur le lâcher-prise et ma peur de perdre le contrôle et de voir émerger des parties « sombres » de moi. Ca peut paraître bizarre mais je me suis aperçue qu’en fait j’avais peur de moi-même et je m’étais créée une sorte de carcan pour ficeler tout ça, et le pire c’est que je m’en plaignais.
Vous êtes-vous mise à l’autohypnose ?
Oui, ma thérapeute m’a montré des petits exercices et j’essaie de les adapter à ma sauce. Je me rends compte qu’apprendre à lâcher prise ça se travaille au quotidien, pour ne pas que les vieux automatismes reviennent. Je dors mieux, aussi parce que je me suis créée de nouveaux rituels, que j’utilise pour me détendre à mon propre rythme.
Avec le recul, que diriez-vous que l’hypnose vous a apportée ?
Et bien je crois que j’avais besoin d’être accompagnée par une professionnelle rassurante pour m’aider à explorer ces parties de moi-même qui étaient comme bloquées. Il fallait surtout que je les laisse s’exprimer, que j’envisage tout ça autrement qu’avec mon cerveau rationnel. Au-delà de la suggestion, je crois que j’ai surtout appris à me faire confiance malgré tout et maintenant je me laisse rêver tranquille.